Historique de l’orphelinat Kolkendé Wyia

Historique de l’orphelinat Kolkendé Wyia

L’Orphelinat Kolkendé Wyia c’est :

Marie-Simone, Elisabeth, Madeleine, Joseph, Bernard et Jacob, Angèle et Marie Renée, Jeannette, Philomène, Gérôme, Odile, Martin, Salifou, Delphine, Suzanne, Xavier, Faya, Mario, Tamba, Sia, Sâa, Jean-Marie, Elie, et Fara.

Historique

Depuis 1997 Pirogue Orphelinat soutient l’orphelinat Kolkendé Wyia (La joie des orphelins) situé à Kissidougou en Guinée Conakry.

Marie-Simone

Marie-Simone Camara, pilier de l’orphelinat à Kissidougou, a commencé à recueillir des enfants orphelins de mère, à partir de 1984. D’abord hébergée par sa famille, en 1999 elle trouve une maison à louer pour laquelle la municipalité l’aide au départ à payer le loyer. Devant les turpitudes politiques, économiques et sociales, l’association Pirogue Orphelinat en fait l’acquisition en 2002 et la met à disposition de Marie-Simone et des enfants.
Le nombre d’enfants a augmenté au fil des années pour atteindre le nombre de 24 à ce jour, nombre maximum pouvant être accueilli.

La région de Kissidougou est une région forestière et agricole dans laquelle viennent s’installer des familles pour y travailler. Lors du décès de la maman à la naissance (dans la brousse il n’y a peu ou pas de suivi médical), l’enfant se retrouve orphelin de mère et le père souvent agriculteur et éloigné de sa famille ne peut s’en occuper. C’est dans ces conditions là que Marie-Simone a recueilli ses premiers enfants.

Lors de la rencontre avec Marie-Simone, l’association a mis en place des conditions d’accueil pour l’enfant et sa famille avec l’objectif de limiter le nombre d’enfants :

  • l’acte de décès de la maman
  • l’acte de naissance de l’enfant
  • des habits pour l’enfant
  • une participation alimentaire
  • maintien des liens familiaux

A Kissidougou, Marie Simone est aidée sur place, pour une partie des tâches quotidiennes et Patrice Tolno tient les comptes mensuels.

Élisabeth

Élisabeth, une des premières a avoir été accueillie à l’orphelinat, est aujourd’hui à l’Université de Conakry, elle est notre interlocutrice directe.

Une convention entre notre association et l’administration guinéenne a été signée pour avoir l’autorisation de travailler dans le pays.

Aujourd’hui un de nos jeunes a commencé à travailler, Mario est instituteur, en poste depuis janvier 2017. Certains sont en apprentissage et les plus jeunes sont encore en école, collège, lycée.

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